Vous partez en vacances ?
Voici la checklist pour votre animal
A quoi devez-vous penser ?
Votre animal doit être identifié, c’est-à-dire qu’il doit être porteur d’une puce électronique, (ou d’un tatouage s’il a été fait avant le 3 juillet 2011 et qu’il reste lisible) et vous devez disposer du passeport européen d’identification de l’animal établi par un vétérinaire, n’oubliez pas de contrôler que l’enregistrement de votre animal soit encodé dans Dog id ou Cat id au cas ou votre animal serait perdu. Également, il doit être vacciné contre la rage à partir de ses 3 mois, en fonction de la destination, vous devrez peut-être faire un test sanguin 30 jours après le vaccin contre la rage et avant le départ. Voyage au Royaume-Uni, en Irlande, en Suède ou en Finlande : la législation de l’UE s’applique désormais à ces pays. Cependant, un traitement contre les vers plats est obligatoire et doit être effectué entre 24 et 120 heures avant d’entrer sur leur territoire. Ce traitement doit être certifié par un vétérinaire.
Qu’est-ce que Dog Id et Cat Id ?
Dog ID et CatID sont des plateformes d’enregistrement officielles pour chiens et chats en Belgique. Vos chiens et chats ont des puces électroniques ? Les données liées à la puce sont dans la base de données Dog ID ou CatID.
Qu’est-ce que le passeport européen ?
Il permet de prouver que les animaux sont effectivement vaccinés contre la rage et sont clairement identifiés par des puces électroniques (ou des tatouages avec une période de transition de 8 ans).
Par conséquent, ce seul document peut emmener votre animal de compagnie dans tous les pays membres à l`exception de l’Irlande, de Malte, de la Suède et du Royaume-Uni où le titrage des anticorps est requis.
La Commission précise que ce passeport peut également contenir des informations sur d’autres vaccinations, y compris celles non requises par la loi, ainsi que des informations sur les antécédents médicaux de l’animal.
Vaccin contre la Leishmaniose
La leishmaniose est une maladie potentiellement mortelle pour les chiens, et les humains peuvent également être touchés par la maladie. Dans le monde, entre 1,5 et 2 millions de nouveaux cas de leishmaniose humaine sont enregistrés chaque année*. Cela peut aussi toucher les lapins, les lièvres et les chats.
La leishmaniose se transmet par de petits insectes volants, les phlébotomes, qui se nourrissent de sang comme les moustiques.
Le parasite est transmis des animaux infectés aux animaux non infectés par les piqûres de phlébotomes. Pour lutter contre la leishmaniose canine, les experts recommandent une combinaison de deux contrôles : la protection antiparasitaire et la protection vaccinale.
Le chien est la seule espèce à bénéficier du vaccin contre la leishmaniose. Ce vaccin peut être administré à partir de 6 mois, indépendamment des vaccins habituels.
Même s’il n’élimine pas complètement le risque de contamination, il peut mieux protéger les chiens vivant dans des zones dangereuses et ceux qui y resteront quelques semaines. La vaccination peut réduire le risque d’un chien de développer cette maladie. Plus de 500 000 chiens en Europe ont été vaccinés contre la leishmaniose.
La maladie se manifeste par divers symptômes : problèmes de peau, perte de poids, fatigue, boiterie, diarrhée, problèmes oculaires.
Dirofilariose
La Dirofilariose cardio-pulmonaire chez les chiens et les chats, parfois appelée « maladie du vers du cœur », est causée par des vers adultes vivant dans l’artère pulmonaire (la grosse artère qui part du cœur) et parfois même dans le côté droit du cœur lui-même. Il s’agit d’une maladie à évolution lente mais grave car elle peut entraîner une insuffisance cardiaque et une mort subite chez les animaux.
La propagation des parasites dépend de nombreux facteurs environnementaux, dont bien sûr la présence de nombreux moustiques. A notre latitude, les zones les plus à risque sont le sud de l’Europe (Portugal, Espagne y compris les Canaries, sud de la France, Italie, pays des Balkans, Grèce, République Tchèque, Bulgarie, Roumanie) et l’Afrique du Nord. La maladie est également fréquente aux Antilles (Guadeloupe, Martinique), en Guyane et à la Réunion.
Comment protéger son chien : Pour éviter cela et limiter les risques de contamination, il est nécessaire de prendre quelques précautions pour protéger les chiens vivants ou voyageant dans des zones dangereuses : les piqûres de moustiques peuvent être limitées à l’aide de produits répulsifs spécifiques et de colliers. Demandez à votre vétérinaire de vous prescrire le produit le plus adapté à votre animal. Cependant, méfiance, la protection est limitée et la médecine préventive est également préférable. En apportant un traitement médical préventif, les larves (transmises par les moustiques) sont détruites avant qu’elles ne deviennent adultes. Dans une pipette ou un comprimé, ces médicaments seront administrés selon les prescriptions de votre vétérinaire. Dans le cas d’un chien partant en vacances dans une zone dangereuse, il doit être soigné mensuellement pendant la durée du séjour et de nouveau au retour.
Comment protéger son chat :
Chez les chats, les tentatives d’éradication des vers adultes ne sont pas recommandées, car leur mort tuera aussi le chat ! Il est préférable de donner un traitement qui améliore l’état de l’animal et le soutient jusqu’à ce que le parasite disparaisse naturellement. D’autre part, il est tout à fait possible et souhaitable de traiter les patients contre les larves avec des médicaments spécifiques qui peuvent également être utilisés pour empêcher les chats vivants ou étant amenés dans des zones dangereuses. Le traitement préventif est administré au même rythme que le chien, c’est-à-dire une fois par mois, selon la prescription d’un vétérinaire.
Piroplasmose
La piroplasmose est l’une des maladies parasitaires les plus courantes chez le chien et il tue encore de nombreux chiens en France chaque année. La maladie est causée par un parasite transmis par les tiques qui détruit les globules rouges. Le traitement est efficace s’il est mis en œuvre rapidement, mais les complications peuvent être graves.
Les symptômes chez les chiens atteints de piroplasmose sont généralement très prononcés :
Le chien est abattu, il ne se nourrit pas, il peut aussi vomir,il a une forte fièvre (habituellement 40°C) et son urine présente une couleur inhabituelle : orange, rouge ou brun foncé.
Même si votre chien perd seulement l’appétit et semble apathique pendant 4 à 8 jours après une sortie à la campagne, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire, car ces symptômes ne sont pas toujours faciles à repérer.
Le piroplasme, Babesia canis est transmis par et uniquement par les tiques (ces dernières capturent le parasite en piquant les chiens atteints). Les sporozoïtes de Babesia canis dans la salive de la tique peuvent contaminer le chien une fois que la tique s’installe et commence à sucer le sang.
Selon le stade de la maladie, le vétérinaire la traitera sous forme de :
– Injections antiparasitaires,
– Perfusions, destinées à hydrater les animaux et à lutter contre les complications hépatiques et rénales,
– Transfusions sanguines pour pallier le manque de globules rouges.
Les antiparasitaires :
C’est le moyen le plus sûr de prévenir véritablement la piroplasmose et le produit doit détruire la tique avant qu’elle n’ait le temps d’injecter l’agent pathogène à la fin de son repas de sang. La meilleure chose est qu’elle s’intoxique au contact des poils en quelques minutes.
Les produits qui répondent à ces normes sont :
Pipettes : Elles déposent un film protecteur sur tout le corps, la distribution du produit est autonome depuis la zone d’application en quelques heures, et elles peuvent être efficaces pendant quelques semaines.
Colliers : Ils sont valables plusieurs mois.
Pulvérisation : Vous devez bien pulvériser tout le corps de l’animal et mettre à jour l’application régulièrement.
Il est donc important de traiter vos animaux TOUTE l’année et si vous voyez un tique, il faut le retirer le plus vite possible afin d’éviter le risque que votre animal attrape des maladies.